C'est dans le milieu du mois de mai 1997 que je remarque dans les annonceurs LVA, une Cadillac cabriolet de 1968 à vendre, donc un modèle de l'ancienne génération à la carrosserie imposante. Ayant toujours rêvé d'une voiture américaine depuis que j'avais réalisé en 1948 le modèle réduit d'une Buick, ke me suis décidé à téléphoner à l'annonceur.
C'est ainsi, que j'ai appris qu'il était originaire d'une petite commune du Cher que je connaissais bien et qu'il travaillait à Paris, mais effectuait de fréquents séjours à l'étranger.
Il avait ainsi ramené ce cabriolet de Californie. Il possédait tous les documents depuis son achat par le premier propriétaire américain, et comme la plupart des véhicules semblables, l'avait munie d'une carte grise collection.
Repartant pour le Canada, il désirait donc s'en débarrasser et le prix étant correct, vu l'état de la voiture qui nécessitait juste un voile de peinture pour être parfait, l'affaire fut conclue rapidement. C'est lui-même qui s'est proposé de me la livrer et j'ai tout de même réussi à trouver une place à l'abri pour loger les 5,60 mètres de cette imposante Cadillac.
L'essai sur route m'a enthousiasmé, la puissance est colossale, la tenue de route correcte mais la consommation d'essence est à la hauteur de ses 44 CV fiscaux. Ce qui est peut-être le plus étonnant c'est le silence de fonctionnement accompagné d'un automatisme déjà très poussé à l'époque, jusqu'à la capote à commande électrique ainsi que le réglage des sièges.
Signé : François, P.